Lard&Action

2014, une année de travail pour enregistrer nos morceaux! Dans la semaine, Gaël prépare une piste 'batterie' et une piste 'mélodie', à partir desquelles chacun joue sa piste instrumentale lors de la séance 'studio' du mardi. Avec ce matériel, pendant des heures, Gaël mixe, arrange, égalise, ajoute des effets avec Sébastien, pour aboutir à un morceau fini!
Comme en témoigne ces images, un travail rigoureux et sérieux! Au bout d'un an de travail, les 10 morceaux sont prêts, il ne reste plus qu'à les graver sur un beau CD.

Ben est parti pour un job bien loin de Toulouse, et Jérémy a préféré continuer ses études à Lyon: c'est le moment de recruter.
A la guitare, Joe, qui apporte sa technique et sa rigueur : ça m'impressionne toujours un gars qui réussit à compter les temps sans se tromper!
A la basse, Sébastien. C'est un pilier de la section rythmique qui n'existait pas dans l'ancienne formule L&A
A la batterie, et prenant avantageusement le relai de la boite à rythme, Léo!
Nouveaux musiciens, donc nouveau travail pour remettre les morceaux sur pieds. Donnez nous un peu de temps avant de remonter sur scène!

C'est le leader charismatique du groupe! Auteur, compositeur, arrangeur, interprète, agent artistique, public relations ... il fait tout. Quand il n'est pas au chant, il utilise en virtuose le mélodica (médaille d'or du conservatoire de Pigni sur Garonne) et la flute à piston. Attention, sous chapiteau prévoir une hauteur de plafond de 3m minimum, l'amplitude de son jeu de scène l'ayant récemment fait entrer en contact brutal et capillaire avec une poutrelle. Heureusement cet incident n'a pas eu d'autre conséquence que le fou rire vite maîtrisé des autres musiciens.

Une rythmique impeccable, une technique hors normes, une constante recherche du juste équilibre, bref un vrai pro doté d'une connaissance encyclopédique sur tout ce qui se fait en Pop Rock. Il est incontournable dans le groupe quand il est là. Une thèse de doctorat à terminer à l'arrache l'a un peu éloigné de la scène, mais pour un temps seulement. Cette période sabbatique lui aura évité de participer au concert un peu terne de la Prairie de Filtres (voir Concerts)

Le cadre est grandiose et prestigieux : dans un mois, il y aura au même endroit Rio Loco. Nous avons préféré nous engager pour une juste cause. A 15h, après 5 minutes de réglage des balances, nous attaquons le programme. Devant la scène, une magnifique pelouse, puis au delà, la Garonne éternelle. Dans le ciel toulousain, un soleil darde ses lumineux rayons. Lumineux, mais aussi particulièrement brulants, au point que les quelques passants de la manifestation se réfugient à l'ombre, laissant devant la scène une bande de no man's land d'au moins 30 mètres! Les gesticulations, éructations et autres harangues de Gael n'y feront rien : pas la queue d'un spectateur à moins de 30 mètres. Pourtant, tout est fait pour attirer le public. Les réglages de la sono et de l'ampli guitare sont tels que selon la position de la pédale, soit on n'entend pas les lignes virtuoses de la 6 cordes, soit elle submerge tout sur son passage rendant ridicule le volume des hard rockeurs les plus métaleux. 30 minutes plus tard, pour répondre aux impératifs de la programmation et en sacrifiant notre tube final, nous cédons la place pour un groupe qui jouera ... 1 heure plus tard. Ca va que c'était pour une juste cause, mais faudrait pas exagérer!

Dans les pas de Béla Bartok (1881-1945) et de Joseph Canteloube (1879-1957), notre démarche ethnomusicologique nous a conduit à la création de ces chants subtils où la dodécaphonie côtoie la cacophonie issue d'horizons multiples et gastronomiques entre autre porcus singularis.
Bref, en un mot comme en sang, Lard&Action vous transportera dans une musique de haute spiritualité et propre à une introspection des plus festive et conviviale.

Si le public a très bien compris l'esprit et la forme, le jury est complètement passé à côté de notre musique, et ne nous a pas retenus pour la suite ...

C'est le premier concert public du groupe! La foule, chauffée par Gael, est vite au pied de la scène, et on compte au moins 35 personnes à ce concert fondateur, dont une bonne moitié de famille et amis. Les White Niggaz, en seconde partie, récupère un public survolté : on a bien bossé.
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